Riche en protéines, peu gras, le poulpe est une excellente source de vitamine B12, d’oméga-3, de fer, de sélénium et de zinc.
Comment cuire un poulpe frais ?
Pour une pieuvre d’un kilo au moins – cela réduit à la cuisson – compter 2 tentacules par personne, la « tête » est comestible mais moins appréciée.
Le congeler nettoyé pendant 24h, il sera plus tendre.
Préparer un bouillon aromatique* corsé (poivre rose, safran, coriandre en grains, oignon, laurier, algue kombu) Il est préférable de saler en fin de cuisson, pour éviter à la chair d’être caoutchouteuse.
Procéder à la « noyade » : le plonger quelques minutes une fois dans le bouillon en refroidissant le poulpe entre deux immersions. Cela fixe la peau gélatineuse. Cuire ensuite la bête entière (vidée donc) environ une heure – piquer le gros de la tentacule, il ne faut sentir aucune résistance.
L’égoutter, garder le bouillon*, le filtrer.
Saler au gros sel de mer gris
Déguster avec huile d’olive, pimenton de la Vera fumé (photo), poivre, sur un lit de pommes de terre tièdes (Allians)
Entrée classique du Poulpe à la Gallega
Autres présentations, en plat principal :
*Utiliser le bon bouillon pour un risotto aux pistils de safran :
On trouve des tentacules de poulpe déjà cuites sous vide chez Grand Frais ou chez Fresh.
Le cycle de vie des poulpes est court, environ 2 ans, en particulier pour les femelles qui oublient de se nourrir pendant qu’elles prennent soin de leurs œufs et meurent juste après leur éclosion.